Les médias nous l’ont seriné tout l’été : la rentrée s’annonçait chaotique. La pénurie sans précédent de professeur∙es, résultat de décennies de mépris salarial et sociétal envers notre profession et de cinq années de politique sauce Blanquer, promettait une forte désorganisation du service public d’éducation. Dans l’Oise, département structurellement déficitaire, les choses ne s’annonçaient pas mieux.