L’annonce d’un déconfinement devrait nous ouvrir des perspectives positives et réjouissantes. Or pour beaucoup de collègues, mais aussi des collectivités comme des familles ce n’est pas le cas. Les enseignant∙es et AESH sont tiraillé-es entre le souhait de retourner en classe, de retrouver ses collègues, ses élèves (ou au moins une partie, notamment celles et ceux qui ont pris, en cette période de confinement, de la distance avec l’école) ET la protection de leur santé et de celle de leurs proche parfois « fragiles ». La sécurité sanitaire doit être un préalable à toute rentrée des personnels et des élèves. Si toutes les conditions ne sont pas réunies, le déconfinement ne pourra se faire, sous quelle que forme que ce soit. La date de reprise du 11 mai génère beaucoup de peur et d’angoisse chez agent∙es de l’Éducation Nationale (enseignant∙es, personnels administratifs, AESH …) et les familles. Sans les garanties sanitaires nécessaires appliquées partout et un plan de déconfinement très cadré, le SNUipp-FSU refuse cette reprise. Les enseignant∙es n’ont pas don d’ubiquité. Il ne pourra donc leur être imposer de reprendre la classe avec une partie des élèves et de continuer de poursuivre un « enseignement à distance » en même temps ! Calendrier de reprise, protections, modalités d’accueil des élèves, personnels « fragiles » (ou ayant des proches « fragiles »),… Dans cet article, le SNUipp-FSU de l’Oise établi un résumé de la situation autant au niveau national que départemental et des revendications pour les personnels, l’École et l’ensemble du service public d’Éducation.