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GT Remplacement | Le compte-rendu de la réunion du 26 avril

Le SNUipp-FSU a participé à un groupe de travail départemental sur la question du remplacement. Vous retrouverez dans cet article le compte-rendu complet.

Publié le 29-04-2022 - MAJ il y a 4 ans

Compte-rendu du GT remplacement du 26 avril 2022

Présent·es pour l’administration : M. Khelifi (IEN-Adjoint), Mme Gérard (DGP 1er degré), Mme Schuman (secrétaire générale), Mme LEISER (DGP, pôle formation et remplacement)

Présent·es pour les OS : SNUipp-FSU (3 représentant·es ) ; SGEN-CFDT (1 représentant), SE-UNSA (2 représentantes), SNUDI-FO (1 représentant), SNALC (1 représentant).

M. l’IEN-Adjoint rappelle en préambule que ce GT a pour objet la formation continue des personnels remplaçants du département de l’Oise mais que d’autres sujets ayant trait au remplacement pourront être traités. Il souhaite présenter aux OS la façon dont le dossier du remplacement sera traité à la rentrée et que ce GT soit un temps d’échange.

SNUipp-FSU : Nous souhaitons intervenir sur les postes de ZIL qui n’apparaissent pas au mouvement (sur Beauvais N, Méru notamment)

IEN-A : L’implantation des postes de ZIL sera traitée lors du CTSD du mois de juin. Nous cherchons un équilibre au niveau des circonscriptions. Les supports vacants pourront être réidentifiés au moment du CTSD, ils seront traités en instance.

DGP : Nous avons une incertitude au niveau de la ressource humaine avec l’arrivée des stagiaires à 100 pourcents et à 50 pourcents, tous ces postes seront présentés en ctsd en juin. Nous réfléchissons à une adéquation entre les ressources et les moyens.

FO : Mais nous sommes bien d’accord que ce ne sont pas les stagiaires qui seront positionné·es sur les postes de ZIL !

SNUipp-FSU : Nous ne comprenons pas que ces postes aient été retirés, les besoins en termes de remplacement sont réels. Nous sommes inquiets sur le nombre de personnels remplaçants en poste dans l’Oise. Les postes de ZIL retirés seront-ils transformés ? Ils ont été retirés mais ne réapparaissent pas dans la circonscription comme brigades.

IEN-A : Je ne suis pas capable de le dire aujourd’hui car il y a des incertitudes. Ces postes seront réétudiés à l’instance de juin. Aucun poste existant ne sera pas réétudié.

Le SNUipp-FSU rappelle à Monsieur l’IEN-A qu’il sera vigilant sur ce point lors des prochaines instances et que les modifications de postes auraient dû être faites lors du CDEN de février.

IEN-A : Nous tâchons de régler la question de la carte scolaire avant le mouvement si c’est possible mais faisons face à la complexité du blocage des postes pour les PES. Il y a aussi la question de la décharge des directeurs et directrices.

M. l’IEN-Adjoint explique la proposition de l’administration quant à la gestion du remplacement.

IEN-A : Nous souhaitons centraliser le remplacement au niveau de la DSDEN. Il y a 180 ZIL en circonscription. Nous souhaitons reprendre la main et avoir une gestion centralisée. Concrètement, il s’agit de connaître le positionnement de chaque ZIL, de savoir sur quel poste ils sont le jour J, comme pour les brigades. Les affectations sont à saisir dans ARIA par les secrétaires de circonscription la veille ou le matin même. Nous souhaitons que ce fonctionnement soit harmonisé sur toutes les circonscriptions. A la rentrée prochaine, cette expérimentation sera menée sur 3 circonscriptions (Beauvais Nord et Sud et Auneuil). Il n’y a pas de changement de poste et de statut pour les ZIL ni de changement dans leur manière de fonctionner, ce sont les secrétaires de circonscriptions qui les appellent.

SNUipp-FSU : Les Brigades Formation Continue gardent donc leurs missions ?

IEN-A : Pour les brigades, il n’y a plus d’étiquetage BFC et BM. Les brigades maladie seront amené.es à faire du remplacement de formation.
50 à 75 brigadiers par jour sont positionnés sur les formations, les besoins en remplaçants pour assurer les constellations sont de 48. Je ne peux pas dire du tac au tac que les BFC seront sûr.es d’être sur ces remplacements. Il n’y a pas de liste des BFC attitrés mais nous allons privilégier les personnels formés par l’administration (NB : 50 brigades placé.es sur des missions de formation continue ont reçu une formation de deux jours en début d’année scolaire).
Nous formerons cette année d’autres brigades. Nous allons piocher dans les personnels formés et permettre à d’autres d’entrer dans ce type de missions. Les formations de début d’année seront donc remises en place.
Nous avons entendu les inquiétudes sur les temps de trajet, nous essayons d’affecter au plus près et d’être vigilants sur qui est envoyé où, selon les situations.

SNUipp-FSU : Nous ne sommes pas d’accord, il y a beaucoup d’échanges de dernière minute, des plannings qui changent souvent ou des erreurs de positionnement et nous avons beaucoup d’exemples de collègues envoyés dans leur école de rattachement. Les collègues appellent souvent le service des brigades pour signaler des problèmes.

DGP : On tient en compte des écoles de rattachement, pas des lieux de résidence.

SNUipp-FSU : Nous entendons l’argument administratif mais nous voulons une réponse exceptionnelle face à la crise, des affectations au plus près des lieux de résidence. C’est le sens du courrier qui vous a été adressé par de nombreux et nombreuses collègues brigades fin mars au sujet de la flambée des prix du carburant.

DGP  : Nous essayons de prendre en compte le domicile quand nous pouvons. Il y a eu beaucoup d’arrêts maladie que nous avons dû prendre en compte, nous essayons de mettre les brigades 2 jours proches du domicile, 2 jours proches de l’école de rattachement.

SNUipp-FSU : Cela ne se voit pas forcément sur le terrain. Nous ne remettons pas en cause le travail des services mais dans certains cas les dépenses de l’administration en ISSR seraient identiques pour moins de trajet proposé à deux collègues.

DGP  : Nous avons une marge de progression. Nous allons pouvoir reprendre un travail de dentelle avec la situation sanitaire qui s’améliore, avec le Covid nous étions plus dans une gestion de masse. (NB : jusqu’à 700 collègues absents le même jour !) Les changements de planning sont dus à des arrêts maladie ou à des ASA de collègues car le remplacement sur temps de formation prévaut sur les mises à disposition en circonscription.

IEN-A : La priorité de positionnement sur l’école de rattachement est une demande de l’administration. Pour les dysfonctionnements signalés, il faut que nous les étudions en termes de pourcentage.

SNUipp-FSU : Par rapport au changement de nomenclature des brigades, nous signalons une mention sur I-PROF pour ces collègues concernant une mesure de réaffectation au 1er septembre 2022.

DGP  : IPROF est très bête, il n’y pas de mesure de carte et pas de bonification, ce qui fait foi c’est le courrier envoyé par la DASEN. (NB : courrier du 1er avril aux personnels brigade expliquant le changement de nomenclature et stipulant qu’il ne s’agit pas d’une mesure de carte).
Le poste et l’ancienneté sont conservés, la « réaffectation » est une manipulation informatique pour que l’ancienneté soit conservée.

SNUipp-FSU : Dans la circulaire du mouvement, au sujet des TR, la mention du remplacement court a disparu ? Nous dénonçons les changements dans les missions au détour d’une circulaire.

IEN-A : Nous les gérerons toujours comme des ZIL. Le binôme IEN-secrétaire garde la prérogative de l’affectation car il garde la connaissance du terrain.
Nous souhaitons avoir une vision du remplacement, c’est-à-dire regarder comment cela se passe dans les circonscriptions. Nous allons regarder comment cela se passe sur les circonscriptions d’Auneuil, de Beauvais Nord et de Beauvais Sud. A l’issue de ce GT, nous commençons une expérimentation sur ces circonscriptions en renforçant les liens entre les services de la DSDEN et les secrétaires de circonscription. Puis nous intégrerons les autres circonscriptions. Il n’y aura pas de changement pour les personnels remplaçants.

DGP : Des efforts vont être demandés sur une saisie rapide dans ARIA, nous organisons une formation pour les secrétaires de circonscription.

SNUipp-FSU : Nous vous rappelons notre opposition à la mise en place d’une application type « Andjaro » comme dans la Somme.

IEN -A : Nous n’allons pas vers une application pour le moment. Nous souhaitons utiliser ARIA et travailler l’anticipation des positionnements en nous appuyant sur le travail entre collègues de circonscription, l’expérience des personnels et une harmonisation des pratiques.

SNUipp-FSU : Quelles conséquences pour les personnels remplaçants ? Y a-t-il des changements à prévoir pour elles et eux ?

IEN-A : Une meilleure fluidité et une prise en compte des spécificités de chacun.

Le SNUipp-FSU trouve cette position idéaliste et ne voit pas comment les remplacements pourraient être à ce point mieux anticipés et répartis au vu du manque criant de postes de remplaçant.es dans le département, de la progressive atténuation de la spécificité des missions associées aux différents postes de remplaçant.es et du souhait exprimé par l’administration lors du GT du 3 décembre de réfléchir avant tout géographiquement et en étendant les zones d’intervention.

SNUipp-FSU : La tension sur le remplacement dans certains secteurs complique nécessairement la vision départementale que vous souhaitez avoir. Certaines circonscriptions comme Creil sont clairement sous-dotées au regard de la réalité du terrain, il est difficile dans ces conditions d’anticiper les remplacements et de les saisir au plus vite, il y a énormément de positionnements ou de changements de dernière minute. Des remplaçants exceptionnellement non affectés à une classe remplissent des missions utiles aussi, comme le suivi des tournées RASED ou la tenue des ESS par exemple. Est-ce qu’il va s’agir de rééquilibrer le nombre de remplaçants par secteur en s’appuyant sur les postes vacants non parus au mouvement ?

IEN-A : La première mission du remplaçant est d’intervenir dans une classe sans enseignant. Le vivier de personnels remplaçants n’a pas été réabondé au moment du dédoublement des CP CE1, nous avons pris un autre chemin. Le ratio E/C a baissé depuis 5 ans dans le département, il est actuellement de 21 élèves par classe

UNSA  : Ne plus affecter de ZIL sur les remplacements pour les réunions de type ESS conduit les collègues à organiser les réunions sur le temps du midi ou leur temps personnel.

FO  : L’idée de gestion départementale inquiète, notamment en ce qui concerne les personnels administratifs, dans d’autres départements le nombre de secrétaires de circonscription a été réduit.

DGP  : Les personnels de circonscription sont actuellement esseulés. Nous n’abandonnons pas le travail de proximité.

SNUipp-FSU : Y a-t-il des changements à craindre du côté des TRS ?

IEN-A : Le courrier adressé aux TRS était une information avant le mouvement. Nous ne pouvons pas garantir que les couplages n’évolueront pas mais nous n’avons pas intérêt à changer ce qui fonctionne.

SNUipp-FSU : Les décharges des petites écoles restent-elles attribuées aux ZIL ? Y a-t-il une possibilité de discussion avec l’IEN pour leur attribution ? Les nouveau décrets sur les décharges de direction d’avril 2022 précisent que les écoles 2 à 3 classes doivent avoir une décharge par mois, comment allez-vous les organiser ?

IEN-A  : Oui, il peut y avoir une discussion avec l’IEN. Elles resteront confiées aux Zil. Les décharges doivent être planifiées par les circonscriptions dès le début d’année.

Le SNUipp-FSU demande si une réponse au courrier des brigades sur les carburants sera faite, M. l’IEN-A répond par la positive.

FO  : L’an dernier, les brigades ont servi de « brigade covid », les revendications dans le courrier concernant la flambée des carburants devraient être prises en compte en retour comme reconnaissance de l’investissement des brigades.

M. l’IEN-A passe ensuite au sujet de la formation des remplaçant·es. Il rappelle le déploiement des plans français et maths et détaille l’intégration des personnels remplaçants à ces dispositifs : l’intégration des ZIL dans les constellations est faisable et commencée mais pas suffisante (38 ZIL formés en français, 37 en maths), quant aux brigades très peu ont participé. En revanche les brigades ont bénéficié d’une formation spécifique à la rentrée pour 50 d’entre eux. La formation sera reconduite. Il y aura 2 sessions cette année, pour plus de 100 personnels. L’administration réfléchit à intégrer des éléments juridiques et réglementaires spécifiques aux missions de remplacement.

Le SNUipp-FSU demande à ce que cette possibilité soit offerte aux ZIL également. Il précise que la formation des brigades semble avoir été bien accueillie par les personnels et demande à ce que les personnels à temps partiel n’en soient pas exclus cette année.

IEN-A : La formation sera reconduite et étalée sur une semaine à la rentrée 2022, 2 jours pour un groupe, 2 jours pour l’autre, avec des éléments juridiques et réglementaires d’une part et didactiques et pédagogiques d’autre part. Les collègues à temps partiel seront intégrés.

M. l’IEN-A questionne les OS au sujet de la formation continue des remplaçant·es : est-il préférable d’intégrer les remplaçants à des constellations en circonscription avec des titulaires de classe ou de créer des constellations spécifiques aux personnels remplaçants ?

Des arguments sont trouvés dans les deux sens.

Le SNUipp-FSU rappelle que les OS ne peuvent se prononcer à brûle-pourpoint à la place des personnels sur une question qui leur est posée sans documents préparatoires ni temps de réflexion.

M. l’IEN-A propose donc d’envoyer une enquête aux personnels remplaçants pour leur demander leur avis sur ces deux possibilités d’intégration à une constellation.

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